Le contrôle technique garantit le bon fonctionnement d’un véhicule. Cet examen obligatoire doit être réalisé à l’initiative et à la charge du propriétaire.

Contrôle technique : quels véhicules sont concernés ?

Tous les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires et les camping-cars, dont le poids total en charge est égal ou inférieur à 3,5 tonnes, sont soumis au contrôle technique dès lors qu’ils ont plus de 4 ans.

Il est effectué tous les 2 ans, à l’initiative du propriétaire. Le 1er contrôle se fait dans les 6 mois qui précèdent la date du 4e anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Pour les véhicules de collection, il a lieu tous les 5 ans.

Où effectuer un contrôle technique ?

Seuls les organismes agréés par l’État peuvent procéder au contrôle technique. La liste des centres agréés est disponible en préfecture, en sous-préfecture et sur Internet. Les professionnels sont habilités à fixer eux-mêmes leurs tarifs. Toutefois, ceux-ci doivent être affichés et bien visibles à l’accueil du centre de contrôle. 

Comment se déroule un contrôle technique ?

Le contrôle technique ne nécessite pas de démonter le véhicule. Les vérifications effectuées sont identiques pour tous les modèles, et portent sur 132 points de contrôle :

  • Identification du véhicule ;
  • Freinage ;
  • Direction ;
  • Visibilité (rétroviseurs, pare-brise) ;
  • Liaison au sol (pneus, roues, amortisseurs) ;
  • Eclairage ;
  • Carrosserie et structure ;
  • Organes mécaniques ;
  • Equipements (ceintures de sécurité, essuie-glaces, klaxon, etc.) ;
  • Niveau sonore et pollution.

Une fois le contrôle technique terminé, le contrôleur vous remet un procès-verbal mentionnant votre identité, la date de la vérification, le kilométrage du véhicule et les défauts constatés. Il appose un timbre en fonction du besoin d’une contre-visite :

  • la lettre S si elle est nécessaire ;
  • la lettre A si elle n’est pas nécessaire.

Dans quels cas faut-il effectuer une contre-visite ?

Le contrôle technique définit 3 types de défaillances : les défaillances mineures (139), les défaillances majeures (340) et les défaillances critiques (127). Les défaillances critiques obligent le propriétaire du véhicule à effectuer les réparations dans les 24 H sous peine d'une amende s'élevant à 135 €.

Que risquez-vous pour défaut de contrôle technique ?

Si le contrôle technique n’est pas effectué dans les temps, vous risquez une amende forfaitaire de 135 € (et jusqu’à 750 €), avec l’obligation de soumettre le véhicule à ce contrôle dans un délai de 7 jours. La police ou la gendarmerie peut vous confisquer votre certificat d’immatriculation le temps que le contrôle soit effectué, contre la remise d’une fiche de circulation provisoire.

En cas d’accident, votre assurance auto peut décider de ne pas vous indemniser si le contrôle technique n’a pas été effectué, ou si les recommandations du contrôleur n’ont pas été respectées.