De plus en plus d'automobilistes voient leur contrat d'assurance auto résilié, que ce soit à échéance du contrat ou avant. Il est alors primordial de souscrire un nouveau contrat, au risque de ne plus pouvoir utiliser son véhicule. Mais les automobilistes résiliés se voient souvent confrontés à un problème de taille : la difficulté de trouver une nouvelle assurance. Alors, comment faire ?

Assurance auto après résiliation : de l’importance de réagir rapidement

Tout comme l’assuré peut mettre un terme à son contrat, la compagnie d’assurance a aussi la possibilité de résilier le contrat d’assurance de l’automobiliste. Face à une telle situation, l’automobiliste doit absolument réagir rapidement, sous peine de ne pas pouvoir utiliser son véhicule. La première chose à faire est de demander son relevé d'informations à son précédent assureur. Ce document recense l'ensemble des éventuels sinistres qu'a pu connaitre l'automobiliste. Il sera indispensable afin de pouvoir souscrire un nouveau contrat d'assurance auto.

Quelles sont les conséquences financières d’une assurance auto résiliée ?

Un automobiliste dont l'assurance a été résiliée est à présent considéré comme un assuré à risques. Les compagnies vont maintenant estimer qu'il présente un risque plus élevé qu'un usager lambda. C'est la raison pour laquelle de nombreux assureurs vont tout simplement refuser de lui proposer un contrat, notamment dans le cas d'une sinistralité importante. Dans une telle situation, l'automobiliste devra s'orienter vers une compagnie spécialisée et, par la même occasion, payer une surprime.

Comment souscrire une nouvelle assurance auto pour automobiliste résilié ?

Une fois son relevé d'informations en main ainsi que les tarifs en vigueur en tête, l'automobiliste résilié devra vraisemblablement faire appel à une compagnie d'assurance spécialisée pour les conducteurs résiliés. Après un comparatif des offres disponibles, il est recommandé de prendre contact avec les assureurs afin de les rassurer sur sa situation et pour, éventuellement, négocier son contrat et sa surprime. Pour rassurer la compagnie et diminuer ses cotisations, il est aussi possible de choisir un véhicule ancien et peu puissant, qui représente moins de risques, car il est moins cher. Bien souvent, il sera aussi nécessaire d'accepter une assurance au tiers. Bien que l'assuré ne profite que de garanties minimales, c'est aussi une solution pour bénéficier d'une formule abordable et sans trop de danger pour la compagnie.

Que faire si aucune assurance ne souhaite couvrir l’automobiliste ?

Si aucune compagnie ne souhaite proposer de contrat à l'automobiliste, celui-ci n'a d'autre chose que de contacter le BCT (Bureau Central de Tarification). Cet organisme obligera un assureur à proposer un contrat au tiers à l'automobiliste pour un an et au prix qu'elle aura fixé. Toutefois, cette solution extrême n'est à choisir qu'en dernier recours. Pour souscrire à nouveau une assurance auto « classique », l’automobiliste ne devra pas avoir d'accident responsable pendant 2 ans. À la suite de quoi, il sera possible de souscrire une assurance plus avantageuse.